Cher Père Olivier,

Depuis quelques jours je réfléchis à la manière de commencer mon témoignage.  J’ai souvent dit à mes amis dans le passé que j’avais l’impression d’attendre quelque chose, mais je ne sais pas quoi.  Parfois, j’étais déçue de ne pas obtenir ce que j’attendais.  Mais maintenant, quand j’écris ce message, je peux dire que j’ai enfin compris que ce que j’attendais, c’est «la grâce de Dieu».  Comment tout cela a-t-il commencé?

J’ai grandi en Croatie, je suis arrivée en Suisse à l’âge de 22 ans et c’est ici que j’ai rencontré mon mari.  J’avais grandi dans une famille catholique et j’ai toujours été croyante.  Mais quand je suis arrivée en Suisse, je me suis éloignée de l’Église et de la foi.  Je n’allais pas souvent à l’église et je priais rarement.  Au fil du temps, je me suis sentie coupable de ne pas faire grand chose pour ma foi, mais j’essayais de ne pas trop y penser.

Quand mon fils Karlo est né en 2016, tout mon monde s’est effondré.  Karlo est né avec une grave malformation cardiaque et il m’a été enlevé immédiatement après la naissance.  Il a dû subir plusieurs opérations au cœur. La première fois que nous avons découvert ce problème cardiaque, j’ai dit à Dieu:  « Pourquoi m’as-tu fait ça?  Qu’est-ce-que je t’ai fait? »  Telles étaient mes pensées quotidiennes.

La santé de Karlo s’est améliorée avec le temps et nous avons pu rentrer à la maison.  Mais il y avait d’autres opérations qui l’attendaient dans le futur. J’étais soulagée que nous puissions rentrer chez nous, mais je savais qu’il y avait encore beaucoup à venir et que nous devions être forts.  J’étais très affectée émotionnellement et j’ai beaucoup souffert au fil des années parce que j’ai dû vivre beaucoup de choses avec lui, il y avait toujours des complications dans les opérations.

À cette époque, je n’avais pas de Bible, de chapelet ou de livre de prières à la maison.  Il y a un an et demi, quand j’étais chez ma belle-famille, j’ai trouvé un livre de prières de ma belle-mère.  Je lui ai demandé si je pouvais l’emprunter, et je l’ai ramené à la maison mais je ne l’ai pas ouvert du tout.

Après 10 mois, un après-midi j’ai soudainement eu un grand besoin d’ouvrir ce livre de prières et de voir quelles prières s’y trouvaient. A partir de ce jour, j’ai commencé à prier.  Au début, c’étaient de courtes prières, mais avec le temps, je priais de plus en plus chaque jour.  Et bientôt je me suis sentie différente, remplie de joie. J’ai commencé à prier le Rosaire à notre Sainte Mère Marie chaque jour.  J’ai toujours prié pour que son fils m’aide parce que j’avais vécu beaucoup de choses difficiles avec mon fils et que cette blessure était toujours là.  Voilà pourquoi j’ai pensé que si quelqu’un peut m’aider, c’est seulement Jésus.

J’ai prié le matin et le soir tous les jours, mais rien n’a changé. Je pensais que Dieu ne m’écoutais pas, car Il a tellement d’enfants qui ont besoin de son aide et peut-être que mes problèmes ne sont pas si grands. Des mois ont donc passé.

Au bout de 10 mois, ma voisine a dit que son mentor connaissait le père Olivier qui faisait des prières de guérison et si j’aimerais venir avec eux. J’ai décidé de venir avec elle, mais sans trop savoir pourquoi j’avais très peur.

Lorsque nous y sommes arrivés, tout était nouveau pour moi.  Ce soir-là, je ne cessais de me répéter:  « Si quelqu’un peut m’aider, alors c’est seulement toi Jésus, s’il te plaît, aide-moi ».  La messe était terminée et le père Olivier commença à prier pour les malades.  J’avais une gastrite depuis 15 ans et aucun médecin ne pouvait m’aider. J’avais tout essayé et rien ne m’avait vraiment aidé.  Le Père Olivier a alors prié et nous a dit de mettre la main là où nous avions besoin de guérison.  J’ai donc mis ma main sur mon ventre durant la prière. Puis le Père Olivier a commencé à prier pour le mal de dents et a invité tous ceux qui souffraient de maux de dents à se lever.  Quelques jours avant j’étais allée chez le dentiste faire une obturation, mais malheureusement il ne l’avait pas bien faite et depuis j’avais mal aux dents tous les jours.

Mon voisin m’a tout de suite dit: il faut te lever! J’étais sceptique parce que je savais que mon dentiste avait commis une erreur et que personne ne pouvait arranger cela.  Je me suis quand même levée quand le père Olivier a prié. Il a ensuite demandé aux personnes qui se rendaient compte que la douleur était partie de se lever. J’ai alors essayé de serrer les dents et tout d’un coup je n’ai plus ressenti aucune douleur. J’étais la seule à me lever et j’ai expliqué au Père Olivier de quoi il s’agissait.  Puis je me suis assise à nouveau et tout à coup j’ai fondu en larmes.

Le père Olivier m’a alors regardé et m’a demandé mon nom, Il m’a ensuite invité à me lever.  À ce moment-là, ma vie a changé pour toujours.  Il m’a dit, « Anela, Jésus a un message pour toi:  « Tu comptes beaucoup à mes yeux, tu as du prix et je t’aime.  Je guérirai toutes tes blessures depuis ton enfance jusqu’à aujourd’hui.  Tu dois juste me faire confiance et te laisser aimer ».

Je ne pouvais pas m’arrêter de pleurer.  Je me suis rassise et ma voisine a dit alors :  « Tu as vu combien il t’aime ».  J’avais le sentiment que tous mes soucis et mes peurs avaient disparu à ce moment-là.  Lorsque la messe de guérison fut terminée et le Père Olivier est venu me voir.  Il m’a dit:  « Jésus t’a touché très fort aujourd’hui ».  Je lui ai alors dit:  « Je le sais, je l’ai senti très profondément ».  Puis nous nous sommes salués et le père Olivier m’a dit qu’il espérait que je reviendrais aux prochaines messes de guérison.  Je lui ai fermement promis cela.

Quand je suis rentrée à la maison, je ne pouvais pas dormir, je pleurais et je suis resté réveillée toute la nuit.  Après cette soirée, je me suis rendu compte que j’étais guérie de la gastrite que j’avais eu pendant les 15 dernières années.  J’ai pleuré pendant toute une semaine.  C’étaient de si merveilleuses larmes de bonheur.  Je voulais raconter au monde entier ce qui m’était arrivé et je voulais que tout le monde ressente ce que je ressens.  J’avais hâte de retourner à la messe de guérison célébrée par le Père Olivier et depuis le 13 décembre 2019, j’y vais chaque mois.

Tant de choses se sont passées depuis ce jour-là.  J’adore raconter aux gens comment Jésus a totalement changé ma vie.  Beaucoup de mes amis sont venus avec moi à la messe de guérison et beaucoup ont eu un changement dans leur vie.

J’apprécie ma nouvelle vie, chaque jour elle est remplie d’amour, de joie et de paix que je veux donner aux autres.  Je n’ai jamais été aussi heureuse de la vie que maintenant.

Je sais que maintenant je peux porter ma croix, il me l’a montré.  Peu importe son poids, je ne la porte pas seul, mais avec Jésus.

Que Dieu vous bénisse,

Anela