Je m’appelle Mariana et je voudrais témoigner aujourd’hui au sujet du grand cadeau que le Seigneur Jésus m’a fait en 2019. En l’an 2000, je suis arrivée à Genève où j’ai trouvé un emploi de secrétaire. Ce travail ne convenait pas à ma personnalité car je suis une personne n’aimant pas la routine, le travail mécanique et le manque d’indépendance. Quelques mois plus tard, mes deux enfants de 6 et 9 ans sont arrivés. Les années suivantes se sont écoulées entre le travail et les soins à ma famille. Ce n’était pas facile d’assumer seule cette responsabilité et il me restait très peu de temps pour les activités qui m’intéressaient. 

En 2015, mon fils s’est transféré dans un foyer pour étudiants et ma fille est partie aux États-Unis. J’ai donc déménagé dans un village en France, à 42 km de Genève où j’ai pu me consacrer à mes hobbies que j’avais mis de côté pendant des années pour élever mes enfants. Mon temps libre est devenu prioritaire et je le consacrais entièrement pour réaliser mes hobbies. Ma pratique de la foi se réduisait à écouter des homélies tout en faisant mes activités mais je ne cultivais pas quotidiennement une relation avec Dieu. J’assistais de temps en temps à un événement religieux. En avril 2018, j’ai rencontré Vicky et elle m’a parlé du père Olivier. La description qu’elle m’a faite de lui m’a impressionnée et j’ai décidé de participer à quelques messes de guérison parce qu’elles avaient lieu les vendredis et je savais bien que je n’irais pas à la messe les dimanches. Lors d’une de ces messes de guérison, j’ai été guérie d’une douleur chronique que j’avais à l’épaule depuis deux ans, pour laquelle j’allais être opérée. La guérison a été progressive et après quelques semaines la douleur a complètement disparu.

Un jour de septembre 2018, je venais de terminer le modelage d’une figure humaine qui m’avait pris au moins 40 heures, quand soudain, en la regardant, un sentiment de vide m’a envahie et j’ai ressenti des vertiges. Le Seigneur me parlait. J’étais satisfaite de mon travail mais je sentais clairement que tout le temps investi pour cet ouvrage était du temps perdu. Quelle était l’utilité de passer toutes ces heures à faire quelque chose qui ne servirait finalement à personne d’autre que moi? Ce vide m’a amené à retourner à une messe de guérison. C’était au mois de novembre 2018, et cette fois j’ai dit au Seigneur, à genoux et en pleurant, que j’abandonnais tout pour lui et que j’étais prête à lui confier ma vie afin qu’il me conduise sur le chemin de la foi. J’ai dit « Seigneur si c’est ta volonté, j’ai cinq souhaits : (1) conduis-moi dans une communauté où je peux t’appartenir, (2) où je peux te servir selon ta volonté, (3) où je peux me former, (4) où je peux me faire des amis avec qui partager l’amour de ta Parole et (5) où je peux te louer avec ces amis que tu me donneras en utilisant ma guitare, pour laquelle j’ai plus de passion que de talent ».

Je savais que je devais chercher radicalement le Seigneur. J’ai quitté la maison de campagne où j’étais isolée et j’ai loué un appartement à Genève pour aller à la rencontre de Dieu. Cet appartement était l’endroit idéal pour ma recherche de Dieu. Tous les après-midis, après le travail, j’allais à la messe, puis je me réfugiais dans la lecture de la Bible. Désirant participer à une retraite, je suis partie à Zurich où le père Olivier donnait le cours « Témoignage Personnel ». C’était le 9 mars 2019 et en entrant dans la salle, le père Olivier qui était en train d’installer la sono est venu me souhaiter la bienvenue, cela me fit sentir calme et accueillie car je ne connaissais personne.

J’ai beaucoup aimé la retraite et la façon dont elle était structurée ainsi que les enseignements du père Olivier. Le contenu était intéressant et l’aspect pratique m’a attirée encore plus. À la fin de la retraite, j’ai ressenti la joie d’avoir trouvé ma maison, mon église. Pendant les pauses, j’ai eu l’occasion de parler un peu avec père Olivier et je lui ai demandé si je pouvais l’aider, ce à quoi il a répondu « que sais-tu faire? ».  Je lui ai dit que j’ai travaillé comme secrétaire pendant environ 25 ans. Le père Olivier m’a dit qu’il avait besoin d’un soutien administratif. Je suis restée silencieuse et j’ai dit au Seigneur « Jésus, je ne veux pas te servir comme secrétaire, tu sais bien que mon travail actuel ne me donne aucun plaisir, Seigneur ne me demande pas de te servir comme secrétaire ! » J’ai essayé d’éviter de parler avec le père Olivier durant le reste de la retraite parce que je ne voulais absolument pas revenir sur ce sujet. J’étais un peu déçue et fâchée! 

Le lendemain, j’ai constaté que quelque chose avait changé en moi. Mes craintes étaient là mais elles ne me bloquaient plus. J’ai décidé d’écrire un e-mail au père Olivier pour proposer de le servir en m’occupant des photos et des vidéos, activités dans lesquelles je n’avais aucune expérience. Ça n’a pas été facile. Il m’a fallu un certain temps pour oser cliquer sur le bouton « envoyer ». J’ai dû attendre une semaine avant de recevoir une réponse! Parfois j’imaginais qu’il avait rejeté ma proposition et je me sentais triste. Enfin, lorsque son e-mail est arrivé, à ma grande surprise, il avait accepté ma proposition et m’invitait à Fribourg pour faire une vidéo de la retraite « Libre en Christ ». Je courus au magasin pour acheter une caméra vidéo et un ordinateur. Je sentais la panique et l’anxiété mais j’étais toujours impatiente de le faire. Après le tournage, je savais que j’avais deux semaines pour livrer la vidéo. La première semaine, je n’ai rien fait! J’étais paralysée par les doutes… La deuxième fut une semaine de travail intense pour apprendre à utiliser le programme iMovie et réaliser la vidéo, et ensuite concrétiser les idées qui me venaient à l’esprit de manière désordonnée. J’ai dû prendre quelques jours de congé au travail pour respecter la date de livraison. J’ai adoré l’expérience de rassembler du matériel. Oui, j’ai découvert que je fais partie des gens qui aiment travailler avec des informations pour évangéliser, en l’occurrence c’était les images, la musique et les enseignements du père Olivier. Ma joie fut encore accentuée lorsqu’il m’a dit être satisfait du résultat. 

Contrairement à mon expérience dans le passée, je sentais la joie d’investir mon temps dans quelque chose qui me transcendait.  Mes hobbies n’avaient rien de mauvais, mais le problème était que je leur avais donné la première place et laissé de côté mon Dieu. Progressivement, tout au long de cette courte mais intense période, de mars à décembre 2019, les cinq choses que j’avais demandées dans ma prière ont été exhaussées: (1) j’ai trouvé ma communauté et je suis devenue membre de la Koïnonia Jean Baptiste, (2) je pouvais servir Dieu selon Sa volonté, (3) je pouvais être formée à travers des messes de guérison, des retraites, des cours, des enseignements mp3 et à travers mes relations enrichissantes avec les membres de la Koïnonia qui ont renforcé ma foi, (4) j’ai trouvé des amis avec qui partager la Parole de Dieu lors des rencontres mensuelles et à travers ma Maison de Prière.  Dans la Koïnonia, l’amitié naît facilement et des relations de confiance s’établissent car il y a un dénominateur commun implanté au cœur de ses membres, notre recherche de Dieu.  Et pour couronner le tout (5) j’ai pu jouer de la guitare pour louer le Seigneur et je suis très motivée pour continuer à apprendre.

Groupe de la maison de prière

Le Seigneur Jésus a réorienté ma vie et j’ai pu mettre mes hobbies à son service. Aujourd’hui je me rends compte que j’étais enfermée dans une identité que mes 25 ans de travail m’avait donnée. Ce n’était pas la faute de Dieu, ce n’était pas la faute du père Olivier si je n’avais pas confiance en moi pour oser dire « ce que j’aime faire » en réponse à sa question « que sais-tu faire? ». Je voudrais m’adresser en particulier aux personnes qui tout comme moi se rendent compte qu’elles n’utilisent pas dans leur travail actuel les capacités que Dieu leur a données: Le Seigneur t’a créé de façon extraordinaire et il t’a donné beaucoup de talents (il n’y a pas d’exception à cette règle). Ose mettre ces dons au service du Seigneur. Et si tu ne sais pas encore quels sont les dons que Dieu t’a faits, participe au cours « Découvre tes dons » que propose la communauté.

Le Seigneur Jésus m’a donné une vie nouvelle et chaque jour je le rencontre et il me parle dans ma prière personnelle avec la Bible. Jésus est fidèle et tient ses promesses.  Aujourd’hui, je n’éprouve plus d’angoisse en voyant le temps passer, parce que j’ai la certitude de marcher finalement avec Jésus qui guide ma vie. Mets tes dons au service des autres et tu sera heureux, car avec Jésus, tout est abondance et plénitude et le Seigneur a beaucoup plus pour toi que tu ne l’imagines.